La Semaine africaine de l'UNESCO édition 2025 célébrée sous le thème : Solidarité pour la restitution, la restauration du patrimoine africain par la culture, l'éducation et la science.
Ecrivain humaniste, Richard Ossoma-Lesmois, invité par la Délégation de la République démocratique du Congo (RDC), et la Conférencière, Ambassadrice de la paix, Cathy DEFAUT, participent à la Conférence d'ouverture lundi 19 mai 2025 au siège parisien de l'UNESCO
Patrimoine culturel africain et relance des projets de développement
La Semaine africaine de l'UNESCO édition 2025 a été organisée par un groupe de quatre pays : Tanzanie, Zimbabwe, Kenya, République démocratique du Congo (RDC) du lundi 19 mai au mercredi 21 mai 2025 au siège de l'UNESCO sis 125 avenue de Suffren Paris septième arrondissement.
Beaucoup pays africains réalisent que la culture est la base du développement. Le groupe Afrique de l'UNESCO a renforcé son Programme Priorités Afrique 2022-2030 par ses interventions au bénéfice du continent africain. Cinq axes retenus. On peut citer : l'éducation, pour l'effort s'instruction en Afrique ; la culture, dans son rapport à l'économie et la vulgarisation des talents, la consolidation de la paix ; le numérique, eu égard aux mutations profondes survenues dans les sociétés contemporaines, la science, pour appuyer la recherche et la paix, conformément aux idéaux de l'Organisation.
Déjà des oeuvres d'art appartenant aux africains restituées à quelques pays en Afrique
Au cours de la Conférence d'ouverture de la célébration de la Semaine africaine de l'UNESCO lundi 19 mai 2025, il a été rappelé que la question de la restitution des oeuvres d'art appartenant aux africains, oeuvres d'art dérobés par les européens pendant la colonisation, commence à être posée, au niveau internationale dès 1976.
Plusieurs fois, les instances panafricaines s'organisent et trouvent, au fil des années, des formulations acceptables par les pays européens concernés. Notamment, l'Italie, l'Allemagne, la Belgique, le Royaume uni, la France.
Les créations de la Charte pour la culture africaine d'une part ; et la Charte de la Renaissance africaine en 2002, renforcent la chaîne de revendication.
Jusque-là, onze pays africains ont obtenu la restitution des oeuvres d'art africain détenues en Europe. Parmi les pays qui ont déjà gagné la bataille de restitution et de sauvegarde du patrimoine africain, on dénombre le Maroc, la Tanzanie, le Zimbabwe.
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