
Auteur remarquable par la densité de ses publications, Richard Ossoma-Lesmois met en exerce, cette figure de style très peu utilisée par les écrivains chevronnés : le pléonasme.
Etoilé noir balaie les clichés
Plus qu’un récit de vie, ce roman met en exergue ce style d’écriture permettant au lecteur de cerner la profondeur du message véhiculé. Le pléonasme. Ce n’est pas une simple répétition ordinaire des mots dans les phrases. L’histoire raconte le parcours atypique d’un pâtissier noir devenu ode pour les jeunes des banlieues. Djambou, étoilé noir sur le gâteau brille au-dessus des préjugés racistes et communautaristes.
Les gâteaux se vendaient dans les boulangeries - pâtisseries, les supermarchés. Mais les gâteaux de Djambou racontaient une histoire, celle de son créateur. Par la pâtisserie, les gens renouaient avec la gourmandise et la tradition.
R é s u m é
Le récit décrit une profession d’excellence, fermée, et la liberté de création caractérisant le pâtissier. Chaque jour, l’artisan créait. Il présentait des nouvelles variétés de gâteaux aux clients. Toute sa signature. Le pâtissier énonçait que la vie se consommait d’une façon meilleure qu’à l’accoutumée. On mangeait son dessert pour compléter son repas. Mais on le mangeait avec élégance. Cet aliment complémentaire apportait des petits bonheurs éphémères, certes. Des bonheurs indispensables à agrémenter la vie.

Djambou, le petit garçon de couleur, devenu pâtissier chef, après vingt ans d’expérience passés dans les enseignes hôtelières parisiennes de luxe. Il bravait l’adversité et les humiliations ; il passait par-dessus le racisme exprimé par certains patrons.
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