
Un engagement d'auteur humaniste est né chez Richard Ossoma-Lesmois qui oriente désormais son Action Drépanocytose auprès des personnes précaires en Afrique centrale, en Guinée Conakry, au Burkina Faso à travers une sensibilisation dont le contenu est d'une extrême gravité pour alerter un cas de discrimination à cause de la maladie ou le handicap.
Avec un style unique et accessible à tous, Richard OSSOMA-LESMOIS dans, Stigmatisée, Drépa saute la vie Réussir sa vie malgré la drépanocytose (éditions L'Harmattan), incite tout un chacun à être des militants des droits des drépanocytaires qui sont des êtres humains qui méritent considération, respect, soutien, et amour sincère.
Le brillant juriste de formation, Richard Ossoma-Lesmois, présente la nécessité d’une véritable mise en application des instruments juridiques internes et internationaux qui régissent cela. Notons qu’un des obstacles majeurs à une meilleure santé des enfants drépanocytaires est la méconnaissance de la maladie, qui entraîne un manque de prise en charge de celle-ci. Connaître la drépanocytose c 'est améliorer la santé de l'enfant à l'aide de traitement préventif. Stupéfaction pour plusieurs lecteurs et même écrivains après lecture de ce livre tellement passionnant. Une stupéfaction qui pourrait se résumer en ces termes « médecin intéresse toi aux maladies, écrivain intéresse toi aux maux d’ordre politique, économique qui minent plus la société ».
Ecrivain : intéresses-toi aux maux d’ordre politique, économique qui minent plus la société !
Se regarder dans une glace et se dire qu’on ne pourra pas avoir la chance de vivre longtemps, passer des journées entières à cogiter sur comment sera notre dernier soupir, le désir de dire adieu à nos amis, sans pouvoir donner de justificatif ; Des amis si rares, qui sans tabou, ont décidés de nous accepter tels que nous sommes. Une vie de solitude qui plonge très souvent des drépanocytaires dans une anxiété totale. Un état davantage favorisé par les multiples humiliations et/ou maltraitances auxquelles ils font face.
En se référant à la psychopathologie de la maltraitance, la thèse du risque élevé de mauvais traitements chez l’enfant porteur d’un handicap a été largement soutenu par de nombreux chercheurs. Parfois stigmatisés comme enfants du malheur, la croyance qu’ils peuvent être dangereux, leur prise en charge soutenue, onéreuse et assujettissante dans un milieu miné par la misère et la pauvreté, sans sécurité sociale, peut mettre le groupe familial en état de crise.
Le seuil de tolérance diminue et la violence familiale vient défendre le lien, entraînant une souffrance psychologique et la mise en place donc d’un grave état de confusion, et d’épuisement pour la pauvre victime. Au regard de son enjeu majeur et dans le souci de mettre à nu toutes ces incongruités que subissent les drépanocytaires qui n’ont jamais demandés d’être AS ou SS, l’illustre juriste-écrivain Richard OSSOMA-LESMOIS, auteur de plusieurs ouvrages, fervent défenseur des valeurs morales qui guident la société humaine, a publié en mars 2020 ,aux éditions Les Impliqués (branche des éditions L'harmattan), un roman intitulé :
Stigmatisée, Drépa saute la vie ; Réussir sa vie malgré la
drépanocytose.
Stigmatisée, Drépa saute la vie, Réussir sa vie malgré la drépanocytose
Ce roman, Stigmatisée, Drépa saute la vie ; Réussir sa vie malgré la drépanocytose, est, en fait, une toile sur laquelle est peint le quotidien pathétique d’une drépanocytaire qui grâce à des philanthropes vit désormais une vie normale marquée par un engagement fort pour la cause.
Auteur engagé
Richard OSSOMA-LESMOIS brise cette manière de voir les choses et devient davantage la voix des sans-voix, utilise sa plume pour contribuer au bonheur des plus vulnérables, des humiliés : Les drépanocytaires.
Il convient de souligner que cette maladie représente, outre un fait biologique, un phénomène social qui est construit par les acteurs sociaux à l’instar des pouvoirs publics, médecins, généticiens, malades, entourage familial, personnel éducatif pour ne citer que ceux-ci.
En cela, elle est une construction sociale et pour plusieurs raisons : d'abord, parce qu'elle est un support d'interprétations et qu'elle détermine pour les uns et les autres des différences de points de vue et de lignes d'action, des théories différentes de l'hérédité et de l'identité. Par la suite parce qu'elle révèle des préjugés, des pratiques de solidarité ou de discrimination, des
stratégies de prise en charge ou de dissimulation, et qu'elle engage le malade dans des processus de socialisation identitaires.
Affection héréditaire autosomique dominante caractérisée par la déformation en faucilles des hématies en l’absence d’oxygène, cette maladie se doit d’être pour chacun une priorité et non l’objet de railleries et de discriminations. Depuis Juillet 2005, la Drépanocytose a été reconnue successivement comme priorité de santé publique par l’Union Africaine, l’UNESCO, et l’Organisation mondiale de la santé ; l’Organisation des Nations-Unies s’est inscrite dans la même veine en 2008 car ses organisations internationales préoccupées par l’impact des maladies génétiques, et de la drépanocytose en particulier, sur la mortalité et la morbidité mondiales, notamment dans les pays en développement, ainsi que par la souffrance des malades et des familles touchés par la drépanocytose.
Consciente que la prévalence de la drépanocytose varie selon les communautés et que le manque de données épidémiologiques pertinentes peut rendre difficile une prise
en charge efficace et équitable ; Profondément préoccupée par l’absence de reconnaissance officielle de la drépanocytose comme priorité de santé publique ;
Consciente de l’inégalité actuelle d’accès à des services de génétique sûrs et appropriés partout dans le monde ; Reconnaissant que, pour être efficaces, les programmes contre la drépanocytose doivent tenir compte des pratiques culturelles et être adaptés au contexte social ; Reconnaissant par ailleurs que le dépistage prénatal de la drépanocytose soulève des questions éthiques, juridiques et sociales qui demandent à être dûment prises en considération.
Soulignons que La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 Décembre 1948 en son article premier dispose : « Tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits ». La dignité humaine étant un principe matriciel des droits de l’Homme, l’auteur dans son ouvrage met un accent sur le respect scrupuleux de celle-ci qu’importe les appartenances. Nous ne devons nullement détruire la joie de son prochain ; Car nous serons indignes d’en gouter. N’oublions jamais que la seule intelligence qui vaille la peine, c’est celle qui nous permet de nous mettre à la place de l’autre, de ressentir ce qu’il ressent sous la douleur et l’humiliation.
Forte prévalence du trait drépanocytaire en Afrique
L'Organisation mondiale de la santé estime que 300 000 à 500 000 enfants naissent chaque année atteints de cette maladie grave. La drépanocytose est particulièrement fréquente dans les populations d'origine Afrique subsaharienne, des Antilles, d'Inde, du Moyen Orient et du bassin méditerranéen, particulièrement en Grèce et en Italie. Selon certaines statistiques recueillies, cette maladie héréditaire fait plus 3000 morts/an au Cameroun.
Dans certaines parties du continent noir, la drépanocytose touche jusqu’à deux pour cents des nouveau-nés. La fréquence du trait drépanocytaire, c'est-à-dire le pourcentage de porteurs sains qui n’ont hérité du gène mutant que d’un seul des parents, atteint 10 à 40 % en Afrique équatoriale, un à deux pour cent sur la côte de l’Afrique du Nord et moins de un pour cent en Afrique du Sud. Dans les pays d’Afrique de l’Ouest notamment le Ghana et le Nigéria, la fréquence du trait drépanocytaire atteint 15 à 30 %. En Ouganda, cette fréquence atteint 45 % chez les Baambas.
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