REPONSE SUR LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES AU CONGO est un ouvrage du juriste écrivain humaniste, Richard Ossoma-Lesmois, qui consacre la victoire des femmes dans la conquête des droits nouveaux.
Contre les violences faites aux femmes, impacter sur les mentalités
Aujourd’hui, les changements de mentalités dans les façons de travailler, de se déplacer sont accélérés par la nécessité de se former et l’intrusion de l’intelligence artificielle dans les sociétés contemporaines et africaines. C’est un contexte favorable à la promotion de la femme. L’environnement international devient de plus en plus exigeant pour la mise en œuvre d’actions directes tendant à la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes. Cela est manifeste à travers l’adoption des divers instruments juridiques et les outils de développement, avec, à chaque fois pour les États signataires, des contre – parties des financements alloués en termes de moyens.
Les luttes des femmes au Congo restent une croisade
Malheureusement, quinquennat après quinquennat, septennat après septennat, décennie après décennie, les gouvernants en Afrique sont loin des objectifs fixés. Ce qui revient à dire que l’égalité recherchée entre les femmes et les hommes dans les différentes sphères de la vie, relève encore de la douloureuse croisade de Jeanne d’Arc. Le gouvernement congolais, accompagnés par ses partenaires de développement que sont, entre autres, les Organisations non gouvernementales, les organisations internationales, les acteurs intervenants, multiplie des actions vers un avenir féminin désirable. Les populations des villes et les populations des compagnes sont mises, elles aussi, à contribution. Pour adhérer aux efforts entrepris, les populations des villes et celles des compagnes sont appelées à lever leurs blocages socio – culturels. Non pas à cause de la mode de la modernité ou pour renier une partie de leurs traditions, mais pour adapter leurs comportements aux exigences de la croissance et la modernité.
Richard Ossoma-Lesmois
Juriste spécialisé en droit international public et droit humanitaire, impliqué dans la lutte contre la Drépanocytose auprès des personnes précaires en Afrique central (République démocratique du Congo, Cameroun, Tchad, Gabon, Congo-Brazzaville), en Guinée Conakry, au Burkina Faso.
Pour accéder à la modernité, il faut changer les mentalités au Congo
On n’accède pas à la modernité sans faire évoluer les mentalités. Car le poids des traditions rétrogrades et humiliantes envers les femmes entrave l’éclosion d’un destin de cheffe chez les femmes. C’est un blocage psychologique qui entraîne la mise à l’écart systémique des femmes dans le cercle de la prise de décisions, d’une part. Et la résistance héroïque des gardiens du temple des traditions ancestrales enferme les femmes dans un rang social inférieur, d’autre part. Ce qui empêche les femmes d’éclore leur chefferie. Cela étant, les luttes des femmes comportent l’avantage d’être un marqueur du progrès social, économique, culturel, politique. Les luttes menées par les femmes avec entrain poussent aux changements des mentalités. La conquête des femmes pour les droits nouveaux lègue un héritage sur l’imaginaire collectif des générations actuelles et des générations futures. Il y va des espérances levées, à vivre dans une société de moins en moins inégalitaire.
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