PASSEZ LE TEST ! L'électrophorèse m'a sauvée ; Réussir sa vie malgré la drépanocytose, est un roman témoignage de Richard Ossoma-Lesmois à caractère bouleversant, publié aux éditions Muse, en Allemagne. Le récit raconte que l'héroïne nommée Imbot découvre tardivement qu'elle portait la maladie, la Drépanocytose, par la suite d'un examen médical approfondi du sang pratiqué au laboratoire.
Passez le test électrophorèse pour diagnostiquer la présence de la Drépanocytose dans l'organisme
Prévention pour agir (à temps), dans les projets de naissances, les projets de couple, les projets de mariage
A la page 25, le récit raconte : l'hématologue me commandait l'électrophorèse. Docteur Akoli recourait également à quelques examens primordiaux. Entre autres, le cancer colorectal, le cancer du sang pour lequel je souffrais le martyr. Des examens pénibles au cours desquels je gémissais comme une gamine.
Docteur Akoli me pinçait les seins très fort. Allongée sur le billard dans la salle des soins, je peinais des applications qu'il me faisait au ventre. Parce que le médecin craignait la présence ou des antécédents de polytes dans mon organisme, facteur premier du risque colorectal. A cela s'ajoutait mon âge avancé. J'approchais mes 50 ans. Je pensais à ma fille.
Le troisième facteur de risque, la présence, dans ma famille d'anomalies génétiques qui étaient à l'origine de certains cancers colorectaux toujours en rapport avec les polytes. Dans mon cas précis, la Drépanocytose.
La découverte (tardive) que l'on porte la maladie, la Drépanocytose, provoque un choc psychologique terrible
ISBN : 9786202299893
Format 15 cm x 22 cm
Nombre de pages : 60 Auteur : Richard Ossoma-Lesmois Pays : Allemagne Parution : 2021
Ce jour-là, je faisais une lecture différente de ma maladie. Après un examen médical au laboratoire, contrôle médical au demeurant basique, je découvrais incidemment que je portais la Drépanocytose. Le choc ! Enfin, ma maladie clairement identifiée.
Je me prenais dans un espèce de tourmente comme entraînée par un courant qui me venait à l'improvise. A 46 ans, je découvrais que j'étais drépanocytaire.
Je lisais la désolation sur le visage de ma soeur qui m'accompagnait ce jour-là, au laboratoire. Quant à ma fille, elle était stupéfaite. Sa maman mourait.
Comment raconter à mes amis, à mes proches que je menais une existence entachée par la présence d'un gène mortel dans mon corps ? Donc, je trainais la Drépanocytose avec moi, depuis tout ce temps, depuis plus de quarante ans ?
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